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Le contrat d'étudiant et les allocations familiales ?

  En Wallonie , le droit aux allocations familiales est déterminé non seulement par les études et le nombre d’heures prestées, mais aussi par la date de naissance de l’étudiant et son âge . La situation est examinée par trimestre de l’année calendrier . Les vacances d’hiver et de printemps sont intégrées dans le trimestre correspondant (et ne sont donc pas assimilées aux grandes vacances). L'étudiant est né avant le 1er janvier 2001 Le nombre d’heures à ne pas dépasser pour conserver le droit aux allocations familiales est fixé à 240 heures pour les premier, deuxième et quatrième trimestres . En cas de dépassement de la limite de 240 heures par trimestre, l’étudiant perd le droit aux allocations familiales pour tout le trimestre (trois mois). Pour les grandes vacances (troisième trimestre), aucune limite d’heures ne s’applique pour autant que le jeune reprenne les cours après les vacances . Attention, dès que les cours commencent (ne serait-ce qu’une heure dans l’enseignement du so...

Le contrat de travail étudiant

La loi sur le contrat de travail du 3 juillet 1978 possède un titre consacré exclusivement au contrat d’occupation d’étudiant. En vertu de la loi, un étudiant peut conclure un contrat de travail par lequel il fournit, contre rémunération, des prestations de travail sous l’autorité de l’employeur. 1  Ce contrat  répond aux mêmes conditions qu’un contrat de travail classique et est, en principe, conclu à terme. 2 Aucune définition n’est prévue dans la loi concernant la notion « d’étudiant ». 3  Par conséquent, cette notion doit être interprétée largement. 4  Ainsi, la notion d’étudiant englobe notamment les étudiants faisant des études supérieures, les jeunes de 15 ans et plus qui suivent un « enseignement de plein exercice » ainsi que ceux qui travaillent durant les vacances scolaires. 5 Toutefois, notons que sont exclus du champ d’application du Titre VII les étudiants visés par l’Arrêté royal du 14 juillet 1995. Sont compris dans ces exclusions, ...

Un employeur peut-il revenir sur sa promesse d'embauche ?

  En principe non, mais vous devez prouver qu'il vous a dit que vous étiez engagé. Le contrat de travail existe  dès qu’il y a un  accord  entre vous et l’employeur, même verbal. La signature d’un contrat  écrit  ne sert qu'à  prouver  la relation de travail. Donc, si l’employeur vous promet de vous engager,   il ne peut  pas revenir sur sa décision . Mais s’il change d’avis, vous devez  prouver  que l’employeur vous avait promis ou dit que vous étiez engagé. Mieux  vaut donc toujours signer un  écrit,  ou demander à l’employeur une confirmation écrite de sa décision de vous engager. Pour  certains contrats  de travail, un  écrit est obligatoire , au plus tard au moment de l’entrée en service : contrat de travail à durée déterminée (CDD) ; contrat de travail à temps partiel ; contrat de travail intérimaire  ou temporaire ; contrat de remplacement  ; contrat pour un travail nettement défin...

Contestation d'un échec scolaire : recours

En cas de désaccord avec la décision du conseil de classe, d'un professeur ou de la direction de l'établissement, les parents d'élèves ou l'étudiant majeur disposent de plusieurs possibilités de recours. En Communauté française Enseignement secondaire Si le désaccord persiste malgré le dialogue, les parents ou l’élève majeur peuvent faire appel à la procédure interne  avant le 30 juin ou cinq jours après la délibération  pour les conseils de classe de septembre. La procédure interne est organisée par le pouvoir organisateur de l'école (instance différente de la direction). La procédure à suivre figure dans le règlement des études qui est communiqué lors de l'inscription des élèves. Si la procédure interne ne suffit pas à mettre les deux parties d'accord, les parents ou l'élève peuvent faire appel au conseil de recours. Attention, ce système n'existe que pour l'enseignement secondaire  ordinaire de plein exercice. Le recours doit être intenté (par...

Le télétravail est dans le viseur des cybercriminels.

  Depuis la crise sanitaire, le télétravail augmente la vulnérabilité des entreprises. Les signalements en matière de cybercriminalité ont même explosé depuis 2020. La guerre en Ukraine intensifie encore le phénomène. La cybersécurité est aujourd’hui un enjeu majeur de sécurité pour les entreprises alors que les infrastructures informatiques ne cessent de se complexifier. Une enquête récente menée par Beltug, l’association sectorielle des responsables TIC, a montré que la cybersécurité et les infrastructures informatiques figurent parmi les principales priorités des entreprises belges pour l’année à venir. Aubrey Beelen de BKM-Orange – intégrateur ICT d’Orange Belgium le confirme :  « Nous aussi, nous constatons une augmentation de la maturité sur le thème de la cybersécurité et de la demande de solutions appropriées. Les entreprises remettent plus rapidement en question leur protection existante et sont prêtes à investir ».  Et c'est une bonne chose, car les petites et m...